Bricoleur du Dimanche
Un homme avec des gants blancs et des lunettes de protection pose un isolant en laine de roche sur un mur
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L’isolation par l’intérieur avec une contre-cloison

L’isolation avec contre-cloison, techniques et caractéristiques :

Pour mettre en place une isolation avec contre-cloison, la première chose à faire est de bien penser son projet, en choisissant le type d’isolant et l’épaisseur de celui-ci en fonction des performances thermiques et phoniques que vous recherchez. La contre-cloison faisant elle aussi quelques centimètres, il va de soi que comme toutes solutions d’isolation par l’intérieur, celle de la contre-cloison empiète une partie de la surface habitable. Le tout étant de trouver le bon compromis entre surface disponible et consommation énergétique.

Dans les faits, l’isolant est tout d’abord appliqué contre la face intérieure du mur soit par collage soit par fixation. Il convient alors d’utiliser un isolant en panneaux ou semi-rigide. Vient ensuite la contre cloison qui vient dissimuler et protéger l’isolant. L’isolant ne doit pas y être compressé, au contraire, une lame d’air de 10 mm doit être aménagée entre les deux. Le choix du type de cloison est également important, celle-ci pouvant tout aussi bien être conçue en briques plâtrières, en carreaux de plâtres ou en carreaux de béton cellulaire.

Avantages et inconvénients de l’isolation intérieure avec une contre-cloison :

L’isolation avec contre-cloison offre ainsi une grande liberté, matériaux isolants, type de contre-cloison, épaisseur totale de l’ensemble, tout est à définir selon vos critères. Autre avantage à cette méthode, la possibilité de faire circuler à l’intérieur le réseau électrique et les tuyaux de plomberie sans pour autant nuire à ses performances d’isolation.

Par contre, du fait de procéder à une isolation par l’intérieur, l’isolation à contre-cloison revient à casser l’inertie thermique initiale du mur, ce qui se ressentira fortement l’été. Une conséquence inévitable, mais amoindrie ici par la limitation voir l’absence de ponts thermiques ponctuels. Le recours à la maçonnerie des parois procurant une étanchéité à l’air suffisante. D’où un temps et un niveau de mise en œuvre un peu plus élevés.

Choix du matériau pour édifier la contre-cloison de cette isolation d’isolation :

Comme évoquée, la contre-cloison finale est une contre-cloison maçonnée à monter soi-même qui peut être faite en briques plâtrières, en carreaux de plâtres ou en carreaux de béton cellulaire. Chacun des trois étant aussi valables que les autres tout en ayant sa spécificité. Les briques plâtrières disposent d’une bonne inertie thermique, le béton cellulaire offre un surplus de confort acoustique et les carreaux de plâtre apportent une résistance aux charges pour fixations supérieure à celui d’une plaque de plâtre.

En ce qui concerne l’isolant, si celui que vous avez sélectionné est perméable à la vapeur d’eau il sera dans ce cas indispensable d’ajouter un pare-vapeur sur la face intérieure du mur afin de contrer l’arrivée naturelle d’humidité qui pourrait conduire à de la condensation et donc à des dégradations. Il en va de même pour la conception des joints qui doivent garantir une étanchéité sans failles aux points de jonction entre les éléments d’isolation et les parois.

Rédaction

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