Bonjour,
Il est regrettable que le dialogue avec votre voisin du dessus n’ait pas abouti car les bruits d’impact (bruits, de pas, des chocs) se traitent préférentiellement du côté où ils sont émis soit par des systèmes d’isolant acoustique en chape sèche (type Rigidur sol, isosol), weber sys-impact sous carrelage mais également par le positionnement de revêtements de sol aux propriétés acoustiques spécifiques (moquette épaisse, revêtement souple de sol, parquet flottant avec sous couche spécifique, etc..).
En isolant par le dessous, vous préférentiellement traiter les bruits aériens (voix, TV, musique) que vous émettez et cela bénéficiera plus à votre voisin de l’étage supérieur que cela ne réduira sensiblement les bruits d’impact. Encore faudrait-il une étude acoustique sur site pour confirmer ceci. Le cheminement des bruits est une chose complexe et, l’amélioration en rénovation est souvent plus difficile à traiter que l’acoustique dans le neuf. Il est probable que ne traiter que le plafond de la pièce principale ne suffirait pas car les vibrations que sont les bruits peuvent passer par les murs, les cloisons, les canalisations, les percements, etc…. Ne traiter que les plafonds par ailleurs pourrait ne pas suffire car les bruits que vous ne perceviez que par les plafonds peuvent devenir gênants en empruntant d’autres voies de transmission. Le principe d’isolation phonique qui va être suivi est celui du masse-ressort-masse où les deux masses sont le plafond et le nouveau parement et le ressort un isolant qui jour le rôle d’amortisseur par sa structure fibreuse qui emprisonne de l’air rendu immobile. La masse de l’isolant n’a pas d’intérêt ici. De même, la loi d’étanchéité à l’air aura son intérêt : là où l’air passe, le bruit passe. Il faut faire la chasse aux percements non colmatés, faire des joints mastics périphériques, etc…
Pour isoler le type de bruits qui vous gênent, laine de roche (LR) et laine de verre (LV) ont des propriétés équivalentes à la différence près que la LR étant plus lourde, elle nécessite une ossature métallique adaptée et, de par sa structure rigide, si elle vient en contact avec les parois à traiter, elle peut devenir source de transmission. Plutôt que d’employer une plaque de BA13 standard, il est préférable d’employer une plaque de plâtre phonique à isolation acoustique renforcée (reconnaissable à sa face cartonnée de couleur bleue). Doubler ce parement en décalant les joints (et par conséquent les plaques) apporte une amélioration supplémentaire intéressante.
Deux façons également de réaliser un faux plafond : soit sur suspentes fixées au plafond (et dans ce cas il est préférable d’employer des suspentes anti-vibratiles) soit autoportant avec des rails et des montants. Les rails devant être préférentiellement fixés sur des parois porteuses et l’ossature métallique globale dimensionnée en fonction de la taille des pièces. Cette solution présente l’avantage d’être désolidarisée du plafond existant.
Pour poursuivre cette information, vous pouvez lire les documents contenus dans les liens suivants :
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http://www.toutsurlisolation.com/Isolation-phonique-
https://particuliers.placo.fr/confort-bien-etre/isolation-phonique -
https://www.isover.fr/guides/lisolation-phonique -
http://www.bruit.fr/tout-sur-les-bruits/bruits-de-voisinage/ Bonne isolation acoustique !