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Zoom sur les mains d'une femme installant un rouleau de gazon dans le jardin
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Gazon naturel ou gazon synthétique : lequel choisir ?

Pelouse naturelle : atouts et inconvénients

Pour ne pas devenir ce que Raymond Devos nomme un « assassin en herbe » (Les chansons que je ne chante pas), sachez qu’une belle pelouse demande une attention régulière. Même si votre objectif n’est pas le fameux ‘english turf’ !
Si, pour vous, une pelouse digne de ce nom est forcément naturelle, voici quelques éléments de réflexion avant de vous lancer.

Préparation du terrain

Délimitation, désherbage, labourage, ajout de compost, nivelage, épierrage, affinage, tassage… Bref, vous l’aurez compris, avant d’avoir un beau tapis verdoyant, il y a du travail ! Surtout si vous avez une grande parcelle à engazonner ! Vérifiez d’abord que vous avez bien tout le matériel nécessaire.

Choix du gazon et semis

Avant de semer, il faut aussi choisir le gazon le plus adapté à votre situation : ‘ornement’, ‘midi et terrains secs’, ‘spécial ombre’, ‘sport et jeux’, ‘rustique’… En sachant qu’il faut compter environ 40 g/m².
Effectuez idéalement votre semis au printemps, à une température minimum de 10°C. Prenez garde de bien répartir les graines : semis croisés par bandes de 1 à 2 m de largeur avec un semoir ou un épandeur manuel à gazon. Ensuite, ratissez légèrement puis tassez avec un rouleau, dans les deux sens. Arrosez finement pour ne pas disperser les graines.
En attendant l’arrivée des premières pousses (une quinzaine de jours), maintenez votre surface humide.

Entretien

Si la préparation du sol et le semis sont des phases cruciales, l’entretien l’est tout autant.

1. Tondre

Au printemps, tondez dès que votre pelouse mesure 5-6 cm pour la renforcer. L’été, s’il fait chaud, laissez-la tranquille. Attendez la pluie.
Rien de mieux que la tonte hélicoïdale pour avoir un beau gazon comme les Anglais. À privilégier sauf si vous avez une très grande surface, que vous n’avez que peu de temps à consacrer à votre pelouse…

2. Aérer, scarifier et défeutrer

Au printemps, décompacter et aérer est aussi nécessaire qu’au potager : cela permet une meilleure assimilation de l’eau, de l’air et des nutriments. Cela évite aussi l’accumulation de feutre (ou chaume). Votre pelouse devient clairsemée ? Elle n’est plus aussi verte qu’au début ? Utilisez un rouleau aérateur ou des patins, voire une simple bêche et faites des « trous, des petits trous, encore des petits trous » sur votre gazon bien mouillé. Ensuite, utilisez un scarificateur à main pour défeutrer. Enfin, sablez la pelouse pour emplir les trous (sable de rivière, sable de pelouse) et drainer le gazon (environ 15 kg de sable par 10 m²).

3. Arroser, désherber, réensemencer…

4 mm par jour : c’est la moyenne d’eau que doit recevoir une pelouse pour être en pleine forme ! Ajoutez le désherbage, le réensemençage… Entretenir une pelouse n’est pas de tout repos. Surtout si vous êtes du genre maniaque.

Le gazon synthétique, une bonne alternative malgré les idées reçues

Ringard il n’y a encore pas si longtemps, le gazon synthétique arrive en force dans nos jardins. À juste titre. Au nombre de ses atouts : très grande variété de modèles (et de prix), peu d’entretien, inaltérable et esthétique en toutes saisons, économe en eau… Et, si les préjugés ont la dent dure, sachez qu’il est moins mauvais pour l’environnement qu’une pelouse naturelle ! Sans parler du fait qu’il évacue mieux l’eau en cas de fortes pluies et qu’il garde les pieds plus au propre… Alors convaincus ?

Et si vous optiez pour du gazon synthétique et du gazon naturel ? Vous pourrez juger par vous-même de vos préférences en la matière et risquer d’être étonnés.

Rédaction

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