Bricoleur du Dimanche
Un homme contruit un mur en parpaings avec sa truelle
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Construire un mur en parpaings

Niveau de difficulté : Expérimenté.

Outils nécessaires :

  • Du mortier.
  • Des parpaings.
  • Des piquets en bois (d’environ 60 cm de long).
  • Des cordeaux.
  • Une massette.
  • Une meuleuse électrique.
  • Une auge et une taloche de maçon.
  • Une équerre de maçon.
  • Une règle de maçon.
  • Un niveau à bulle.
  • Un seau d’eau.
  • Une truelle.
  • Une truelle à joint.
  • Des bâches de protection.

Monter un mur en parpaings est certes beaucoup plus simple de réalisation que la construction d’un mur en briques, puisqu’il n’est plus question de différents types d’appareillage, mais sa conception demande autant de savoir-faire pour assurer l’aplomb et la solidité de la construction. Avant même de penser à passer à la réalisation, réfléchissez bien au type de parpaings que vous voulez utiliser et calculez le nombre de blocs dont vous aurez besoin. Quel que soit votre choix, n’oubliez pas de prévoir pour les murs porteurs des parpaings creux pour laisser le passage des chaînages carrés, qui sont les renforts métalliques verticaux coulés dans les fondations. Fondations qui à ce stade sont déjà coulées et solidifiées (voir la fiche Concevoir les fondations des murs et des murets).

Etape 1 : préparation d’usage et météo

La seule préparation à la pose de parpaing, excepté le gâchage du mortier, consiste à prévoir et réaliser à l’avance les différentes coupes de parpaings à effectuer. Il est en effet bien rare que les dimensions d’un mur coïncident parfaitement avec un nombre de parpaings prédéfini. Pour ce faire, utilisez la meuleuse électrique. Prévoir un seau d’eau pendant votre travail vous sera également fort utile pour pouvoir à tout moment nettoyer vos outils.

Au niveau des conditions climatiques préjudiciables lors de la réalisation de ce type de travaux, la pluie pose un inconvénient majeur. Bien entendu, travailler sous la pluie n’est jamais très facile mais surtout ce surplus d’humidité nuit à aux propriétés du mortier et présente un grand risque de fragilisation de la construction. Aussi est-il tout indiqué de prévoir dans votre liste de matériel des bâches de protection. Celles-ci seront d’ailleurs également requises pour couvrir et protéger l’ouvrage encore frais durant la nuit en périodes de gel. Sachez à ce propos que le temps de prise du mortier dépend en grande partie de la température et du niveau d’humidité. En cas de grande humidité, il n’est pas rare de devoir attendre plusieurs jours avant que le mortier ne sèche complètement.

Etape 2 : installation des cordeaux

La mise en place provisoire de cordeaux est essentielle pour bien commencer car elle permet de garantir la prise de repères fiables pour tracer au sol les axes de la construction. Pour un maximum de stabilité, faites en sorte de les placer au centre de la semelle de fondation. Pour cela, plantez votre premier piquet repère dans le sol en réalisant une simple soustraction entre l’épaisseur constatée de la semelle de fondation réalisée et l’épaisseur de votre futur mur. Puis procédez de la même façon pour positionner vos autres piquets, à raison de deux par angle de mur. Ceci permettra de marquer les angles des murs à venir à l’aide des cordeaux tendus entre deux piquets opposés.
Une fois cette installation accomplie, étalez dans les axes de départ des murs et directement sur la semelle de fondation une large couche de mortier de trois centimètres d’épaisseur. C’est sur ce lit de mortier que vous allez marquer vos repères, en vous aidant d’une truelle, et que vous poserez vos premiers parpaings.

L’emploi vertical du niveau est alors requis pour indiquer l’emplacement des marquages. Positionnez-le tout d’abord bien aligné à l’intersection des cordeaux, en vous servant de sa bulle de mesure et sans dévier les cordeaux de leurs trajectoires. Marquez les repères d’intersection puis éloignez vous un peu pour prendre deux autres repères des axes horizontaux et verticaux de l’angle du mur avec la truelle. Reliez les ensuite à la règle pour tracer les lignes droites de la pose des parpaings.

Etape 3 : pose de la première rangée de parpaings

La pose de la première rangée de parpaings est sans doute la plus délicate. Pour bien la réaliser, commencez par poser le parpaing d’angle puis continuez petit à petit, en espaçant régulièrement chaque parpaing pour laisser place aux futurs joints de mortier. Enfoncez les parpaings dans le mortier pour qu’ils accrochent bien et vérifiez tous les deux ou trois blocs la bonne horizontalité de la rangée avec le niveau.

Etape 4 : progression du mur par étapes

Lors de la progression de la construction du mur, arrêtez vous régulièrement pour compléter, parfaire et contrôler votre travail. Veillez à :

  • Combler les joints de mortier en vous servant de la truelle pour introduire et tasser le mortier.
  • Etaler une couche de mortier verticale sur les blocs de la rangée construite avant de poser tous niveaux suivants.
  • Détacher les bavures du surplus de mortier en les découpant au ras du mur à la truelle.
  • Façonner les joints de mortier entre les parpaings avec une truelle à joint et selon votre préférence.
  • Concevoir et vérifier l’angle des murs en vous servant de l’équerre de maçon pour garantir que l’angle est droit.
  • Vérifier et ajuster l’aplomb horizontal et vertical du mur.

Rédaction

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