Encore inconnue il y a quelques années, la technique du bois brûlé se répand aujourd’hui tels des feux follets. Les architectes et designers en tous genres l’adorent. Tout droit venu du Pays du Soleil Levant, cet art ancestral n’avait pourtant pas, à l’origine, qu’une fonction esthétique. Un peu d’histoire avant de ‘jouer avec le feu’, sans vous brûler bien sûr !
A l’heure de la Slow Life, la technique du Shou-Sugi Ban ou Yakisugi trouve naturellement toute sa place en décoration. Rejoignant les grands principes de la philosophie du Wabi-Sabi, elle recherche la beauté (et trouve le bonheur) dans l’imperfection et le temporaire. Elle fait écho à nos plus intimes aspirations : simplicité, tranquillité, retour à la nature…
Mais le bois brûlé avait également une autre utilité : celui de protéger les façades en bois.
Contrairement aux techniques de torréfaction ou rétification, le yakisugi ne dégrade pas la structure du bois. C’est seulement une face qui est brûlée. Cela lui confère ainsi une grande résistance au feu ainsi qu’aux intempéries (pluie, uv), aux champignons et insectes xylophages. Enfin, il s’agit d’une technique, dans le cas d’une production artisanale, 100 % écologique.
Indissociable de l’esthétique wabi-sabi, le bois brûlé change d’aspect avec le temps.
Signifiant littéralement ‘cèdre grillé’, le yakisugi originel est plutôt fastidieux à mettre en œuvre. Si vous voulez essayer, vous trouverez de nombreuses vidéos de démonstration sur le net.
Le cèdre n’est pas non plus le seul bois que vous pouvez utiliser. Si les industriels emploient surtout du pin Douglas, tous les types de bois conviennent dans l’absolu. Privilégiez par contre pour l’extérieur un bois dur : bouleau, châtaigner, chêne, épicéa, frêne, merisier, noyer, pin…
Voici 2 méthodes bien plus simples pour ceux qui sont sur des charbons ardents à l’idée de faire du bois brûlé :
La coloration, du noir-grisé au noir ébène intense, varie selon plusieurs facteurs : le type d’essence de bois, la durée de brûlage mais aussi l’intensité du grattage. Cette dernière étape est en effet nécessaire pour enlever les résidus de charbon. Utilisez pour cela une brosse et munissez-vous d’un masque de protection. Enfin mouillez copieusement pour bien nettoyer le bois ; laissez sécher puis, enfin, passez une bonne couche de lin pour rendre le bois hydrophobe.
Selon les spécialistes japonais, cette technique de carbonisation du bois en surface confère au matériau une durée de vie exceptionnelle : près d’une centaine d’années ! Alors, tout feu tout flamme à l’idée d’essayer ?
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