Niveau de difficulté : Facile.
Outils nécessaires
- Une pelle.
- Du ciment.
- Du sable calibré fin (2 à 6mm).
- De l’eau.
Le mortier est l’un des matériaux de base de la maçonnerie, il est utilisé dans de nombreux travaux : enduit, assemblage de parpaings ou de briques, scellement… Le mortier se différencie du béton car il ne contient pas de gravats, seulement du sable et un liant.
Il existe de nombreuses formes de mortier :
- Le mortier de ciment à base de ciment artificiel de type Portland (ciment moderne). Il peut se présenter sous une couleur blanche ou grise et présente une très bonne résistance. Pour plus d’informations, consultez notre fiche matériau sur le ciment.
- Le mortier de chaux à base de chaux hydraulique. C’est un mortier moins résistant mais plus écologique et très facile d’utilisation (consultez notre fiche matériau sur la chaux).
- Le mortier bâtard à base d’un mélange entre les liants ciment et chaux. Logiquement, les propriétés de ce mortier reprennent en partie celles du mortier de ciment et du mortier à la chaux : résistance tout en laissant respirer partiellement les murs.
- Mortier réfractaire à base de ciment dit « fondu », essentiellement utilisé pour ses propriétés thermiques dans la construction d’une cheminée ou d’un barbecue.
Dans les étapes suivantes, nous allons décrire comment gâcher un mortier de ciment, qui est le plus couramment utilisé. Si l’on désire faire une grande quantité de mortier, on utilise une bétonnière. Si vous n’avez qu’une petite réalisation à faire, vous pouvez gâcher le mortier à même le sol avec une pelle.
Etape 1 : recommandations
Votre aire de gâchage doit être parfaitement propre. Le mortier ne doit pas se mélanger avec de la terre ou des végétaux pour conserver toutes ses caractéristiques.
Pour calculer les volumes des différents composant, reportez-vous à nos BricoCalculettes.
Afin d’être sûr des proportions, travaillez par volumes en utilisant un seau. Un seau étant égal à un volume.
Etape 2 : mélange à sec
Etalez le sable sur votre surface de travail et avec votre pelle, regroupez l’agrégat sous la forme d’un volcan.
Versez le ciment dans le cratère et commencez à mélanger l’ensemble (mélange à sec) jusqu’à obtention d’une couleur homogène. Pour bien incorporer le liant dans le sable, utilisez votre pelle pour créer un second tas à partir du premier et recommencer deux à trois fois.
Etape 3 : délayer avec de l’eau
Une fois le ciment parfaitement mélangé au sable, reformez un dôme et creusez un cratère au centre qui servira à recevoir l’eau. Dans en premier temps, versez seulement les deux tiers, voire les trois quarts du volume d’eau déterminé.
Rabattez les côtés du cratère avec la pelle et commencez à mélanger. Vous pouvez, comme pour l’intégration du ciment dans le sable, déplacer le tas deux ou trois fois.
Ajustez le volume d’eau sans jamais dépasser la quantité prévue. Le mortier a toujours un aspect sec, mais il ne faut pas s’y fier, un contrôle à la main est plus sûr.
Etape 4 : vérifier et parfaire la qualité du mortier
Pour vérifier si votre mélange est bien homogène, il faut que le mortier ne colle plus à la pelle. Vous pouvez aussi réaliser le test suivant.
Aplanissez le tas et donnez une succession de petits coups de pelle dedans. Si la tranche faite par la pelle n’est pas nette, c’est que le mortier manque d’eau. Au contraire, si le mortier comble automatiquement l’interstice, c’est qu’il y a trop d’eau.
C’est pour cette raison, que l’intégralité de l’eau n’avait pas été utilisée, car il est plus simple de rajouter de l’eau que du ciment et du sable.
Si nécessaire, rajoutez donc un peu d’eau, re-mélangez et refaites le test jusqu’à ce qu’il soit concluant.
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