Escalier : les cotes de base

Construire un escalier pour la première fois (une échelle de meunier le plus souvent) n’est pas une mince affaire. En se lançant à l’aveuglette, on a vite fait de se retrouver avec une pente trop raide, des marches trop ou pas assez espacées… ou le tout à la fois.

Voici quelques mesures « de base » pour obtenir un résultat fonctionnel et esthétique :

La hauteur des marches (d’une face supérieure à la suivante) peut varier de 15 à 20cm selon l’usage et la pente. Un escalier « à usage normal », présentera une hauteur de marche de 17-18cm ; plus pour un escalier à vocation purement fonctionnelle, ou moins pour un usage « d’apparat ».

Le giron, qui se mesure du nez de la marche à l’aplomb du nez de la marche suivante (il s’agit de la profondeur de la marche), doit évidemment être régulier et si possible ne pas faire moins de 25cm : il faut toujours pouvoir y poser le pied.

L’emmarchement doit mesurer de 1m à 1,20m pour un escalier « normal ». En deçà, il conviendrait plus pour un escalier de service (grenier, cave), au delà pour un plus grand standing (hall, salle de réception).

La formule de Blondel vous permet d’obtenir un escalier harmonieux et pratique. Elle se définit comme suit : giron + 2 hauteurs = 64cm. A quelques centimètres près : un résultat compris entre 60 et 65cm est tout à fait convenable.

Dimensions de l’escalier :

Avant toute chose, il est important de connaître :
– La hauteur de l’étage, prise à l’aplomb du point d’arrivée (attention qu’il n’y ait pas de différence de niveau entre le point de départ de l’escalier et le point à l’aplomb du point d’arrivée).
– Le reculement, mesuré du départ à l’aplomb du point d’arrivée de l’escalier (porte, ou en fonction de la formule de Blondel).
– Les dimensions précises de la cage : longueur (plusieurs si escalier tournant), largeur et angles. En fonction de l’endroit ou vous implantez un escalier, la cage peut ne pas être toujours parfaitement d’équerre.