Gâcher, auge, plafonner, colle MAP… Il faut bien l’avouer, le vocabulaire qui gravite autour du plâtre n’est pas si accessible !
Et pourtant, ce matériau de construction est utilisé à la pelletée quand il s’agit de reboucher un trou, d’enduire une surface ou de sceller des éléments de décoration sur un mur.
Recette parfaite, utilisations et astuces, faisons ensemble un petit point rapide sur cet incontournable du bricolage.
Après l’extraction, le gypse est déshydraté par un système de chauffage intense et lent puis réduit en poudre fine. C’est cette poudre qui se retrouve dans les sacs de plâtre vendus en magasins.
Il existe 3 types de plâtre : plâtre de construction, à projeter ou à modeler… On comprend alors parfaitement chacune des utilisations.
La poudre de plâtre peut être mélangée à de nombreux autres composants. Cela va dépendre de l’utilisation finale. Le plus connu est bien sûr l’eau pour obtenir le matériau plâtre, mais on peut également y ajouter des fibres végétales pour faire du staff, de la chaux pour créer le stuc, du mortier et nous le verrons un peu plus loin, d’autres composants qui eux, vont améliorer considérablement la texture de votre plâtre.
Matière pour faire des moulages, de la sculpture, une chape, de l’enduit, une cloison, des carreaux, des plaques, avec le plâtre, on peut décidément faire beaucoup de choses…À condition de gâcher comme un pro !
PS : gâcher ? C’est le terme utilisé pour la préparation du plâtre.
Avant de commencer, assurez-vous que votre récipient dans lequel vous allez faire votre mélange eau + plâtre soit impeccable et placez-vous tout prêt de l’endroit où vous allez utiliser votre matériau (déplacez votre récipient avec le mélange à l’intérieur n’est pas prudent et pourrait abîmer le mélange).
Ne soyez pas brusque, car des gestes trop dynamiques feraient entrer de l’air dans le mélange et créeraient de nombreuses bulles dans votre plâtre (malgré tout, si vous avez quelques bulles d’air, n’hésitez pas à taper votre récipient sur le sol pour les faire remonter et les éclater avec la pointe d’un couteau ou en soufflant dessus). Arrêtez de mélanger dès que vous avez une bonne consistance et que c’est homogène.
Rien ne sert d’ajouter de l’eau pour retrouver une bonne consistance. Le plâtre mort porte malheureusement bien son nom : quand c’est mort, c’est mort !
Il faut bien se l’avouer, la principale difficulté du plâtre est qu’il sèche très vite. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de « gâcher », cela peut même devenir un véritable casse-tête. Il existe néanmoins une astuce : ajouter à votre préparation un adjuvant.
Pour la petite histoire, sachez qu’à l’époque, en l’absence de produits chimiques, les plâtriers n’hésitaient pas à utiliser des adjuvants naturels comme le sang, pour augmenter le pouvoir liant, le lait, mais aussi l’urée pour retarder la prise du plâtre !
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