Bricoleur du Dimanche
Un poêle d’appoint fonctionnant au pétrole
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Poêle à pétrole, attention danger !

Alors que les températures commencent à baisser, les poêles à pétrole et les bidons de combustible font leur retour dans les rayons des supermarchés et des grandes surfaces de bricolage. Ces appareils de chauffe indépendants, considérés à tort comme « économiques et pratiques » se retrouvent dans de nombreux logements où ils sont appréciés pour leur montée en température rapide. Toutefois, ces poêles ne sont pas sans dangers et exposent leurs utilisateurs à des risques bien réels pour leur santé, mais aussi pour leur logement. C’est pourquoi cette semaine, BricoleurDuDimanche vous alerte sur les dangers des poêles à pétrole.

Les risques encourus lors de l’utilisation d’un poêle à pétrole

Le poêle à pétrole fait partie des objets vintage pour l’hiver qui font leur grand retour ! Toutefois, chaque année, les poêles à pétrole sont à l’origine de graves accidents. En effet, lors de leur combustion, ils peuvent dégager du monoxyde de carbone, mais aussi du gaz carbonique, des oxydes d’azote ou encore du dioxyde de souffre, des gaz néfastes, pouvant être à l’origine de maux de têtes, de problèmes respiratoires (asthme, allergie) voire même d’intoxications pouvant causer la mort. Ces phénomènes s’accentuent notamment lorsque les arrivées d’air sont colmatées, pour empêcher le froid de rentrer. De plus, s’ils sont placés près de matériaux combustibles comme des rideaux ou des tissus, les risques d’incendie sont considérablement augmentés. Par ailleurs, lorsque ce type de chauffage tombe à la renverse, il déclenche généralement un départ de feu, en répandant le combustible sur le sol. En outre, la combustion du pétrole provoque de la condensation et donc de l’humidité ce qui a tendance à dégrader l’état général du logement et la santé de ses occupants.

Les consignes d’utilisation

Si le poêle à pétrole est la seule solution possible pour réchauffer un logement, quelques consignes d’utilisation s’imposent. Ainsi, ce dernier doit impérativement être installé dans une pièce aérée et ventilée de plus de trente mètres carrés. À savoir que l’air de cette dernière doit être renouvelé toutes les heures, d’un volume égal à deux ou trois fois le volume de la pièce. Le poêle doit également être placé à une distance minimum de 1,5 mètre d’un mur, de même pour les rideaux ou encore les meubles. Par ailleurs, dans l’idéal,l’utilisation d’un chauffage au pétrole réclame l’installation de détecteurs de fumées, de détecteurs de monoxyde de carbone, mais aussi d’un ou de plusieurs extincteurs, en fonction de la configuration du logement. Enfin, lors de l’achat du poêle il est fortement conseillé d’opter pour un modèle conforme à la norme NF, qui vous garantit un équipement sécurisé.

Les alternatives

Outre les poêles à pétrole, il existe de nombreux chauffages d’appoint, moins dangereux et parfois même plus économiques. Ainsi, dans les maisons individuelles, un chauffage au gaz peut être envisagé. Économique et autonome, il offre un fort pouvoir calorifique sans pour autant être néfaste pour l’air intérieur, avec des tarifs allant de 40 à 600 euros l’appareil. Par ailleurs, les radiateurs électriques proposent différentes solutions plus ou moins onéreuses pour fournir rapidement une chaleur diffuse. Ainsi, dans une logique d’économie et de mobilité, les radiateurs à bain d’huile ou les panneaux rayonnants mobiles pourront remplacer un poêle à pétrole, les radiateurs soufflants, bien trop énergivores, sont déconseillés. Au niveau des tarifs, comptez de 8 euros pour un petit modèle soufflant jusqu’à 120 euros pour un radiateur à bain d’huile de qualité.

Enfin, notez qu’avec le cours actuel du pétrole, il est désormais plus économique d’utiliser de l’électricité. De plus, cela évite les contraintes de transport, mais aussi de stockage des bidons.

Rédaction

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