10 juin 2021
Auteur(s):
Céline_BDD
Réduire son utilisation d’eau potable en installant une ou plusieurs cuves de récupération d’eau de pluie est un geste à la fois économique et écologique. Suivez nos conseils pour choisir l’installation adéquate si vous ’nagez entre deux eaux’.
Si récupérer l’eau de pluie ’coule de source’ aujourd’hui, saviez-vous qu’utiliser les eaux pluviales fait réaliser à une famille de 4 personnes au moins 40 % d’économies ?
Selon l’Ademe en effet, se servir de cette énergie (gratuite et abondante) pour les toilettes, la lessive, la vaisselle, le lavage des voitures ou encore l’arrosage du jardin, c’est réduire sa facture d’eau de 40 à 50 % !
Mais capter l’eau de pluie, c’est aussi s’inscrire dans une logique de développement durable bonne pour la planète. Cela permet en effet de :
Vous ne voulez pas que votre projet d’installation de cuve ’tombe à l’eau’ ? Une réflexion préalable s’impose :
Gagner en autonomie au niveau de l’eau est complexe. Retrouvez toutes les exigences réglementaires relatives à la récupération des eaux de pluie sur legifrance.gouv. (arrêté du 21 août 2008), telles que :
Pour l’usage domestique d’une famille de 4 personnes, une cuve de 5 000 litres suffit. Le choix du matériau dépend quant à lui du type d’installation :
On estime à 17 litres /m² les besoins en eau pour le jardin. Un récupérateur aérien extérieur de litrage moyen (1 000 ou 2 000 litres) suffit dans nombre de cas.
Quelle que soit la capacité requise, optez pour un modèle en PEHD. Peu cher (à condition d’opter pour un modèle classique), il offre une bonne résistance tant aux ultra-violets qu’au gel. Mais, si l’esthétisme est un critère impératif pour vous, il existe de multiples solutions de camouflage : haie verte, plantes grimpantes, palissades en bois, haie sèche...
Vous l’aurez compris. Récupérer l’eau de pluie est inestimable lorsque l’on sait que près de la moitié de l’eau que nous utilisons n’a pas besoin d’être potable !