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Gros plan sur une table en bois vieilli
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Céruser un meuble

Niveau de difficulté : Moyen.

Outils nécessaires

  • Des chiffons propres.
  • Du coton à mécher.
  • Une brosse en acier au laiton (manuelle ou à monter sur perceuse), ou de la paille de fer.
  • De la laine d’acier fine.
  • Du papier de verre, grain 200.
  • De la pâte à céruser.
  • De la cire.
  • De la teinture à bois (facultatif).

Le cérusage est une technique de décoration relativement ancienne, apparue au début de la Renaissance. Elle repose sur un principe simple : creuser les veines tendres du bois pour y introduire un pigment, afin d’en augmenter le contraste.

Traditionnellement blanche, la teinte de la céruse était à l’origine du « blanc de plomb » (carbonate de plomb), hautement toxique et heureusement remplacé depuis par du blanc de zinc ou de titane.
Cette méthode peut s’appliquer à tout bois « nu », neuf ou décapé : lambris, parquets, meubles, etc. Mais certains bois s’y prêtent plus que d’autres. En effet, le chêne et le châtaigner sont particulièrement propices à cet exercice ; la plupart des résineux également, à condition d’en ouvrir les pores avec plus de soin. En revanche, la plupart des essences exotiques, le wengé excepté, ne sont pas recommandées pour ce genre d’application.

Il existe aujourd’hui toute une gamme de couleurs et de techniques, permettant d’obtenir un « effet céruse », nous n’aborderons ici que la méthode « à l’ancienne », avec pâte et cire.

Etape 1 : préparer le bois à être cérusé

Le bois doit être propre et sec. Si nécessaire, vous pouvez le poncer mais pensez bien à toujours le dépoussiérer par la suite.

A cette étape, il est possible de teinter le bois afin d’obtenir un effet plus contrasté. Pour ce faire, passez la teinture à l’aide de coton à mécher, puis essuyez l’excédent avec un chiffon pour ne pas avoir un effet trop prononcé. Ceci aura pour effet d’égaliser la teinte.

A l’aide de la brosse métallique (ou de paille de fer), et dans le sens des fibres, creusez les veines tendres du bois. Une brosse à poils courts, plus agressive, conviendra si vous cérusez un bois dur, et inversement. Un brossage léger est suffisant, et évite de risquer de marquer le bois.
Une fois le veinage accentué (on parle également « d’ouvrir les pores » du bois), dépoussiérez à nouveau soigneusement.

Etape 2 : la céruse

Appliquez la pâte à céruser avec du coton à mécher, en effectuant des mouvements circulaires afin de bien la faire pénétrer dans les pores du bois et en ne lésinant pas sur la quantité. Une fois votre bois recouvert, vous pouvez passer un chiffon pour ne pas avoir trop à poncer par la suite, puis laissez sécher pendant deux jours.

Etape 3 : les finitions

Une fois la céruse sèche, poncez l’excédent à la laine d’acier. Ne procédez pas dans le sens des fibres, mais perpendiculairement ou par mouvements circulaires. N’insistez pas non plus sur une seule zone, vous risqueriez d’enlever trop de céruse et de devoir tout recommencer.
Si vous n’avez pas teinté le bois avant de le céruser, il est possible de terminer le ponçage au papier de verre fin (200), puis dépoussiérez à nouveau.
Enfin, cirez et lustrez le tout, pour une belle finition durable.

Rédaction

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