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Assurance multirisques habitation, une formalité à ne pas négliger !

Une assurance pour tous ?

Selon la législation française, tous les locataires d’un logement à l’année (meublé ou non) doivent souscrire un contrat d’assurance habitation multirisque. Seuls les logements de fonction, les foyers meublés, les locations saisonnières ou les résidences secondaires ne sont pas soumises à cette obligation.
Quant aux propriétaires, rien ne les oblige à s’assurer mais il leur est fortement conseillé de choisir une police d’assurance, qu’ils occupent où non le logement.

Bien remplir sa police d’assurance

En cas d’accident ou de problème, vous serez remboursé en fonction de votre contrat d’assurance. Il est donc essentiel de le remplir avec précaution. Dans cette déclaration, il vous est demandé d’estimer votre capital mobilier, qui constituera votre plafond de garantie. Veillez à ne pas le surévaluer car votre cotisation à l’assurance est calculée sur cette base. Si au contraire vous sous-estimez ce capital, vous serez moins bien remboursé.
Le capital mobilier se compose de l’ensemble des biens relatifs à votre habitation, c’est-à-dire vos meubles, biens et objets (télévision, canapé, livres, vêtements, électroménager…) ainsi que vos objet précieux (tapis, bijoux). Les meubles doivent être estimés à leur valeur neuve et l’électroménager déprécié en fonction de son ancienneté (environ 15% de valeur en moins chaque année). Si vous avez besoin d’être indemnisé par votre assurance, il vous sera demandé de prouver ce capital. Pour cela, nous vous conseillons de conserver un maximum de factures et de photographier vos possessions.
Les biens situés dans vos dépendances et dans votre jardin ne sont pas garantis par toutes les assurances. Si vous y possédez des objets de valeur vérifiez bien qu’ils soient pris en compte dans votre capital mobilier. Quant aux biens et aux marchandises professionnels, ils ne sont généralement pas pris en compte par l’assurance et réclament une option supplémentaire ou un second contrat. Nous vous conseillons de faire une réévaluation de votre capital mobilier tous les cinq ans en tenant compte de vos nouvelles acquisitions.

Les protections de l’assurance multirisque habitation

Légalement, votre assurance habitation se doit de vous couvrir dans certains cas qui sont le plus souvent : les vols par effraction, les incendies, les dégâts des eaux, les tempêtes, les intempéries, les catastrophes naturelles, les bris de glace (pas toujours garantis), les attentats et actes de terrorisme, sans oublier les catastrophes technologiques. Vient se rajouter à la liste la responsabilité civile individuelle ou familiale pour laquelle vous couvrent la plupart des assurances multirisque habitation.

Si vous partez plus de soixante jours, vous ne serez plus protégé contre le vol chez la plupart des assureurs, à moins de prendre une option supplémentaire.

Les indemnisations, mode d’emploi

En cas de problème, un seul mot d’ordre : réactivité ! S’il s’agit d’un vol, vous n’avez que deux jours pour le déclarer à l’assurance. Pour les autres dommages le délai s’allonge à cinq jours, ce qui reste tout même assez court.Ces déclarations doivent se faire obligatoirement par lettre recommandée avec accusé de réception, sans celà elles n’ont aucune valeur légale. Pour ce qui est de l’estimation des dégâts, vous disposez de quinze à trente jours en fonction de votre assurance. Il vous faudra joindre à votre courrier les factures, photos et autres preuves qui attestent de la valeur de vos biens. Conservez les originaux et n’envoyez que les photocopies à l’assurance, ils pourront vous être utiles en cas de litige.
Si les dommages ne sont pas trop importants, le remboursement s’effectuera en fonction de vos estimations et des justificatifs fournis. Si le sinistre est de grande ampleur, l’assurance fera intervenir un expert qui se déplacera pour établir un rapport et vous proposer une indemnisation. Si la somme ne vous convient pas, vous pouvez faire appel, à vos frais, à une expertise contradictoire par le professionnel de votre choix. Si les deux experts ne tombent pas d’accord ils en désigneront un troisième pour les arbitrer. Après le verdict du dernier expert, deux solutions s’offrent à vous, accepter l’offre ou la refuser et demander une expertise judicaire.

Pour choisir l’assurance qui vous convient, et ce à un prix compétitif, BricoleurDuDimanche vous conseille de faire jouer la concurrence mais aussi de personnaliser votre contrat en sortant des polices d’assurance de base.

Rédaction

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