Bonjour,
Mais non je ne vous oublie pas mais je n’ai été doté à la naissance que de deux bras, deux jambes et une petite tête

et la période est, nous dirons, mouvementée !
Comme indiqué dans le premier lien donné dans ma réponse précédente, pour connaître l’impact « écologique » il faut aller chercher dans les FDES. Biosourcé ne signifie pas écologique et il faut aller un peu plus loin que les annonces commerciales

On ne le sait pas assez mais, par exemple, la fabrication de laine de verre incorpore un fort pourcentage de verre recyclé (minimum 40% et jusque 70% selon
les usines et les isolant fabriqués) tout comme une filière de recyclage des laines de verre issues de chantiers de déconstruction se met en place à notre initiative :
Isover recycling. Nos chutes de fabrication sont incorporées depuis fort longtemps dans notre usine vaisseau amiral d’Orange (84) par un procédé unique appelé Oxymelt. Comme indqiué précédemment, les liants incorporés, les transports, etc… rendent un isolant plus ou moins « vert ». Certains paramètres ignorés par certains seront rédhibitoires par d’autres (classement au feu).
Isolant souple, isolant rigide.
Un isolant souple se présentera la plupart du temps en rouleau (toujours ? mais j’ai peur d’en oublier) alors qu’un isolant rigide se présente en panneau ou en rouleau (qui se déroule et ne manque pas de ressort comme un GR 32 en rouleau). La différence entre souple et rigide, c’est la tenue mécanique. Un isolant souple (type
IBR) ne peut s’utiliser qu’à plat pour isoler (acoustiquement et ou thermiquement selon la résistance R de l’isolant mis en œuvre) des plafonds, des planchers de combles perdus. Un isolant rigide (ou semi rigide selon sa nature et cette caractéristique est indiquée dans son certificat ACERMI) a la tenue mécanique suffisante pour être employé en rampants (partie oblique de combles aménagés) ou en mur. Le semi rigide n’isole pas mieux que le souple mais est adapté pour certaines parois pour lesquelles le souple ne convient pas. En matière d’isolation thermique, le critère de mesure est le R et non l’épaisseur.
Le vrac, c’est encore autre chose. Cela peut part exemple être des
flocons qui servent à isoler des planchers de combles perdus difficiles d’accès. On peut trouver le vrac sous d’autres formes.
La pose croisée que vous évoquez concerne généralement l’isolation de combler perdus facilement accessibles. La double couche peut se justifier si l’on isole entre et sur des solives par exemple mais elle peut être aussi aisément remplacée par une simple couche plus épaisse avec une résistance thermique forte (on peut monter jusque R=10 avec un IBR en 400 mm) et l’efficacité de la double couche est parfois devenu dépassée par les nouvelles références d’isolant disponibles. « Autrefois », quand on n’avait pas suffisamment de fortes épaisseurs disponibles, le recours à une double couche, croisée ou non (il existe une technique qui dispense de croiser les couches), était un bon moyen d’isoler.
Voilà des réponses à ces questions. D’autres à suivre j’espère, pour vous aider à avancer dans votre projet.
En attendant, on ne change pas une équipe qui gagne, on reste chez soi, on prend ainsi soin de soi et des autres !