Bonjour,
Je découvre ce sujet à mon retour de vacances

et vais essayer d’apporter ma contribution en quelques mots tout d’abord et resterai à dispo si vous avez des questions.
Tout d’abord, l’acoustique est une chose compliquée, à plus forte raison en rénovation. Même si les idées principales restent souvent les mêmes, une étude acoustique est souvent recommandée pour déterminer les bonnes solutions en fonction des différents paramètres : nature et intensité des bruits, nature des matériaux de construction, voies de transmission, résultat souhaité, etc…
Dans le cas de bruits d’impact, il est généralement recommandé de traiter les bruits du côté où ils sont émis (sur le plancher de votre voisin en l’occurrence) ce qui n’est pas toujours possible ni même envisageable. Un faux-plafond protégera surtout et c’est paradoxal votre voisin du dessus des bruits aériens que vous émettez (voix, TV, musique) mais heureusement cela fonctionne aussi dans les deux sens !
Il est préférable, quand cela est possible (selon notamment les dimensions de la pièce et le caractère porteur ou non des parois sur lesquelles seront fixées les ossatures) de réaliser un plafond autoportant désolidarisé ainsi du plafond existant afin de limiter les transmissions des vibrations que sont les ondes sonores. Le dimensionnement des ossatures (rails et montants dans le cas d’un faux plafond autoportant) se fait en fonction de la distance de mur à mur. Voilà un bref
résumé des principales informations sur les deux types de plafond (autoportant et suspendus).
Une épaisseur monocouche (pas d’intérêt à poser deux couches et beaucoup plus difficile à réaliser mais la laine doit être jointive : pas de « trous » entre deux lés ni en périphérie) d’une dizaine de cm de laine minérale est un bon compromis. A ce sujet, laine de roche et laine de verre ont la même efficacité ! Ce n’est pas le poids qui joue mais l’air emprisonné dans les fibres qui amortit les sons). Et presque au contraire, il y a moins ou pas d’infibrés dans la laine de verre et un IBR convient tout à fait pour un usage à plat dans un plafond. Cela apportera aussi moins de poids sur la plaque de plâtre.
A ce sujet, il est exact que l’emploi d’une plaque à isolation acoustique renforcée type Placophonique® apporte un gain appréciable par rapport à une plaque de plâtre standard. La doubler (faire une double peau en somme) améliore grandement la performance de l’ouvrage pour une faible perte de hauteur. Il faut prendre soin dans ce cas de dimensionner l’ossature pour qu’elle accepte la charge totale (isolant et parement), de décaler les plaques pour décaler les joints, faire les joints de la première peau (sans nécessairement faire les bandes), poser une bande résiliente sous les rails et obturer l’espace en périphérie entre plaque de plâtre et paroi verticale : c’est ici la loi d’étanchéité à l’air qui s’applique (là où l’air passe, le bruit passe).
Concernant les principes sur l’acoustique, c’est souvent la loi de masse ressort masse que l’on applique : un isolant placé entre deux masses (ancien plafond et nouveau parement) joue le rôle de ressort et absorbe et atténue les sons. Il ne faut pas confondre non plus l’absorption ou la correction acoustique au sein d’un même local et l’isolement ou encore isolation acoustique qui concerne les transmissions entre deux locaux différents.
Vous pourrez en navigant à partir du premier lien trouver de nombreuses autres informations sur l’acoustique. Ce
guide acoustique est riche d’informations que ce soit dans les fondamentaux ou les solutions par type d’ouvrage.
Je reste donc à votre écoute si vous avez des question

Cordialement