Bonjour.
Il s'agit en effet de tout une batterie de prescriptions à connotation politique, non transcrites dans la norme.
En fait nous avons là des lois-cadres qui permettent de considérer comme non conformes tout ce qui peut gêner.
Il est clair qu'elles concernent (hormis les ERP) les logements prévus pour être utilisés par des handicapés (quel que soit le handicap : là aussi c'est une généralisation pernicieuse, car ces règles concernent manifestement les handicaps physiques, et encore pas tous), que ce soit par destination à l'origine, ou accidentellement en cas de location.
Quid de la location à un handicapé d'un logement non prévu pour : faudra-t-il dans les annonces préciser "conforme pour handicapé" ou "interdit aux handicapés" ? Le fait qu'un locataire valide devienne handicapé ou accueille un handicapé (par exemple de sa famille, ou un père ou une mère devenu(e) invalide) impliquera-t-il une résiliation automatique du bail, ou une obligation de travaux pour le propriétaire ? Car nous nous posons là la question pour l'installation électrique, ce qui sera mineur par rapport aux largeurs des portes, aux escaliers ... Soyons stupides à l'extrème : si un locataire devient invalide, le propriétaire devra-t-il construire un ascenseur à ses propres frais (oui, je sais, il aura droit à des aides

).
En l'occurence, cela veut dire que l'acte de construire (ou de rénover à plus de 80%, ce qui supprime vraisemblablement l'avantage de la tva à 5,5% !) suppose des réflexions et des choix préalables extrèmement importants.
Enfin, si cela devient trop gênant pour les bailleurs, il sera toujours temps de défaire par décret ou loi ce qui a été institué en 2005 !
Salut !