Résistance superficielle extérieure d'une paroi verticale : R = 0,040
+ Mur béton banché : R = 0,02m / 2 = 0,010
+ Laine de verre : R = 0,10m / 0,046 = 2,174
+ BA13 plâtre : R = 0,013 / 0,46 = 0,028
+ Résistance superficielle intérieure d'une paroi verticale : R = 0,130
= Résistance thermique globale : R = 2,382 m².K/W (soit U = 0,42 W/m.K)
Ajout d'un bardage bois avec lame d'air de 2cm et sans isolant complémentaire :
Résistance thermique globale actuel : R = 2,382 m².K/W
+ Lame d'air : R = 0,02m / 0,18 = 0,111
+ Bardage : R = 0,01m / 0,23= 0,043
= Résistance thermique globale finale : R = 2,537 m².K/W
Peut-on isoler par l'extérieur un mur déjà isolé par l'intérieur ? Quelles précautions ?Il est tout à fait possible de compléter par une isolation extérieure un mur déjà isolé par l’intérieur. Comme pour tous travaux d’isolation, il faut au préalable s’assurer que la ventilation fonctionne correctement et qu’il n’y a pas de problème préexistant de condensation.
Le fait de rajouter une couche d’isolant par l’extérieur, quelque soit sa nature et celle de l’enduit existant, n’augmente pas les risques de condensation dans la paroi. Il n’y a donc pas besoin d’intervenir sur l’isolation intérieure.
Peut-on isoler un peu à l'intérieur et un peu à l'extérieur ?
Oui, car en matière d'isolation il n'existe pas de règles absolues: tout est possible. En principe, une isolation par l'extérieur est bien plus efficace qu'une isolation par l'intérieur, car elle évite toute une série de problèmes: ponts thermiques par lesquels la chaleur s'échappe, développement de moisissures contre les murs à cause à la condensation, etc.
Il faut veiller tout spécialement à l'épaisseur des matériaux pour éviter que le "point de rosée" (état d'humidité et de température où la vapeur d'eau se condense) se situe à l'intérieur du mur - ce qui entraînerait à la fois des dégâts par pourrissement et une moins bonne isolation.
• Peut-on poser sans risque une nouvelle couche d'isolation sur un mur déjà isolé ?
Cela dépend des conditions d'humidité intérieure et extérieure, ainsi que de la structure du mur et des éléments qui le composent. Les murs et l'isolation doivent toujours être conçus de manière à favoriser la migration de la vapeur d'eau depuis l'intérieur du bâtiment vers l'extérieur, afin d'éviter que la vapeur d'eau condense, favorisant les moisissure et le pourrissement. De plus, un mur humide est moins isolant. Pour ce type de travaux, il est recommandé de faire appel à un spécialiste en physique du bâtiment (entreprise de travaux, architecte, etc.), qui envisagera aussi les possibilités d'aération.
• Le bâtiment est déjà un peu isolé à l'intérieur. Comment puis-je calculer l'épaisseur à ajouter à l'extérieur ?
L'épaisseur nécessaire devra être calculée en fonction de la constitution du mur actuel, du type de matériau isolant choisi, et des exigences légales à respecter. Pour une rénovation, l'isolation minimale totale doit atteindre, grosso modo, l'équivalent de 14 cm de laine de verre (norme SIA 380/1, édition 2009). Pour choisir le type d'isolation et de mise en oeuvre, il est souhaitable de faire appel à un spécialiste. Il faut veiller tout spécialement à l'épaisseur des matériaux pour éviter que le "point de rosée" (état d'humidité et de température où la vapeur d'eau se condense) se situe à l'intérieur du mur.
On se méfiera des "isolants superminces", car nombre d'entre eux sont inefficaces et n'atteignent pas les performances d'isolation qu'ils promettent. Seuls les panneaux isolant sous vide (PIV) sont recommandables, mais ils sont encore très chers et difficiles à mettre en oeuvre.
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