Bonjour kayos,
Bonne idée que de penser à l’isolation ! ;-)
Pour une habitation située en climat de plaine, 2 solutions au choix :
=> Une isolation en rouleaux à poser en double couche : tu places une première couche dans les caissons formés par les solives et les entretoises. Tu prends les mesures du caisson à remplir et tu coupes la laine pour obtenir un panneau en ajoutant 1 cm en largeur et en longueur pour qu’elle soit bien en appui sur les solives pour assurer un bon calfeutrement et éviter les ponts thermiques (en cas d’entraxes irréguliers, la coupe du rouleau dans la largeur du rouleau permet d’avoir beaucoup moins de chutes).
Plutôt que de parler en épaisseur d’isolant, il vaut mieux raisonner en résistance thermique (R) car tous les matériaux n’ont pas la même performance. Ton intérêt est de viser un R le plus élevé possible tant pour le confort que pour les économies d’énergie sur le long terme. Si la laine choisie a un kraft, il faut le poser du côté chauffé (en bas donc, en contact avec le plancher). Pour atteindre une résistance thermique suffisante (R>7m2.K/W), il te faut dérouler au-dessus une couche de laine nue en pose croisée ou à joints décalés. Il faut qu’elle soit la plus jointive possible avec la 1ère couche (toute poche d’air parasite est potentiellement une source de pont thermique préjudiciable).
Cette vidéo montre un exemple d’isolation de comble perdu sur plancher existant :
ICI. Le principe de pose est similaire.
=> Une isolation par une laine soufflée : tu peux souffler de la laine minérale en vrac sur ton plancher à concurrence de la résistance thermique que tu souhaites obtenir. Le R visé déterminera la hauteur de produit que tu auras à souffler. Voilà en pratique ce que cela peut donner :
ET LA Bonne isolation.