Bonjour les amis,
J'ai rattrapé mon retard sur ce fil hier soir en le lisant intégralement. Mes compliments, Artdelaterre, il est époustouflant ! Du rythme, du suspense, des coups de théâtre, des personnages plus vrais que nature... Cela n'est pas donné à tout le monde ! Seul bémol : je trouve le personnage du voisin impossible un peu caricatural... Faut pas déconner ! On peut pas être à la fois Joe et Averell Dalton ! L'homme serait mort depuis longtemps sous ses propres coups en voulant écraser la mouche qui l'aurait chatouillé !
Je serais fort surpris que d'une façon ou d'une autre il puisse être dans son droit en tapant dans ce mur ! Et même si le mur avait été construit intégralement chez lui, il y a un délai (30 ans ?) au-delà duquel un mur dont deux propriétaires ont l'usage, entretenu par l'un et l'autre chacun de son côté, tombe en mitoyenneté. Et comme le dit Bricoliv..ier (
), ce mur appartient intégralement aux deux, et n'est pas possédé pour moitié par l'un et l'autre.
S'il continue, il faut aussitôt appeler les képis (voire les blouses blanches)! Et pas attendre qu'il ait mis tout par terre.
Enfin (pardon, je suis un emmerdeur de bavard), je me permets un avis : débrouille-toi pour lui rendre sa charpente de la façon la moins humiliante pour toi, comme pour lui. Le monsieur, dans sa monstrueuse bêtise, est mortellement blessé dans son orgueil. Il n'en dort plus... Jamais il ne pourra s'excuser, il vit l'affront de sa vie (bon il oublie peut-être les 22 autres épisodes cuisants...). Il est prêt à tout pour laver l'humiliation, et il ne fait que commencer... Tu vois qu'il lui a fallu très peu de temps pour trouver une première idée géniale.
Débarrasse-toi du gros paquet qui t'encombre pour vous donner une chance de le calmer...
Joue la diplomatie, tu ne t'humilieras pas en faisant semblant de le comprendre un peu, comme on fait avec un gosse, tout en restant ferme sur tes décisions.
Ou alors... je vote pour le trébuchet de Brico-modo. Ou encore des figures d'animaux en bois de charpente... Un cerf, un bouc... Une petite scène champêtre, guillerette et réconfortante, qu'il pourrait regarder avec une larme de joie enfantine de sa fenêtre...