Bonjour,
Tout d'abord, les premiers travaux à faire, c'est ISOLATION. Ce n'est pas cher, et même si vous avez deux mains gauches, vous pouvez en faire une grande partie vous-même.
Ensuite, vous semblez partir sur des solutions sans doute bon marché au départ mais qui vont se révéler fastidieuses, surtout que j'imagine que dans votre climat (comme le mien d'ailleurs), le chauffage n'est pas vraiment un luxe. Alors, pourquoi ne pas investir dans une solution beaucoup moins onéreuse à l'exploitation (quatre fois moins selon mon expérience personnelle), mais avec un important investissement de départ : une PAC..
je me permets de mettre ici un message que j'ai mis dans une autre discussion.
Une PAC en aérothermie en relève d'un chauffage traditionnel n'a que peu d'intérêt. Pour moi, c'est même néfaste et ne peut conduire qu'à une insatisfaction totale. Malheureusement, c'est une solution proposée souvent par des installateurs peu scrupuleux ou pas compétents, parce que, relativement peu couteuse. C'est pour cela que beaucoup de gens qui ont fait ce choix le regrettent amèrement.
Sans être thermicien, je suis ingénieur et je sais que pour qu'une PAC soit efficace, elle doit travailler avec un faible écart de température entre source froide et circuit de chauffage. Alors, vouloir chauffer des radiateurs à 80° à partir d'une source à -10° ne peut conduire qu'à des mécomptes, y compris dans la solution de deux PAC en cascade. L'énergie électrique annexe (par effet Joule) doit venir en complément et cela coute cher.
Comme toujours, un faible cout initial a pour conséquence un grand cout de fonctionnement. Je pense que, hors le sud de la France et les climats doux, il faut oublier l'aérothermie.
L'idéal, ce serait une PAC en géothermie vertical (sonde), alimentant un plancher chauffant dans les pièces à vivre et des radiateurs basse température dans les autres pièces. En neuf, cela me parait la solution de choix, le surcout du forage est amorti en 2-3 ans au maximum.
Bon, la véritable solution idéale (en terme de fonctionnement), c'est géothermie verticale et distribution d'air conditionné (chauffé ou refroidi) à travers un faux plafond. Mais, bonjour les couts d'installation.
En rénovation, plus complexe, je pense que plancher chauffant, il faut oublier, à moins de faire une réfection complète impliquant que l'on habite pas la maison durant les travaux.
Dans mon cas personnel, dans un climat assez rude (+/- alpin), j'ai pris une solution de compromis : géothermie verticale (deux sondes à 200 m. de prof.), et radiateurs basse température partout (on peut conserver les canalisations d'alimentation des anciens radiateurs), un tampon de 400 l entre PAC et circuit de chauffage..
Après deux hivers, je suis totalement satisfait de cette solution, la source froide (sondes) ne descend jamais au dessous de 13° (alors que l'air est à -16°), au minimum, la température du circuit de chauffage est de 45° maxi (la PAC travaille avec une différence de 32° maximum, régime favorable) les pièces à vivre sont à 21°, les chambres à 15° et j'ai divisé par quatre mes couts de chauffage. L'investissement consenti va être rentable en une dizaine d'années.
Je le répète, si l'on ne veut pas être déçu, ne pas passer en aérothermie (sauf au sud). Évidemment il y a l'investissement de départ, mais le forage est rapidement amorti. Je me souviens de ma grand-mère qui disait souvent : je suis trop pauvre pour acheter bon marché .
Surtout, confier les travaux à une entreprise compétente (un chauffagiste "ordinaire" n'a pas forcément les compétences nécessaires), une PAC c'est technique et assez particulier comme fonctionnement. Renseignez.-vous auprès d'anciens clients concernant l'installateur, c'est important si vous ne voulez pas être déçu.
PS
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L'hiver 2013-2014 pas vraiment représentatif, d'ailleurs, y a-t-il eu un hiver ?
Mais pour l'hiver 2012-2013, j'ai dépensé environ 300 € d'éelectricité pour la PAC