Bonjour,
Ci-joint une info sur les procédés anti-tartre,
Pas de preuves certaines
Scientifiquement, la question n'est pas tranchée. De façon empirique, le système marche sur certaines installations, pas sur d'autres. Sur le plan expérimental, les résultats varient. Le CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment) a testé près de cinquante dispositifs antitartre. À l'issue des essais, seuls deux appareils ont reçu une «Appréciation technique d'expérimentation favorable (Atex) ». « Nous avons constaté qu'il n'y avait plus d'entartrage, explique Patrick Paris, spécialiste du traitement de l'eau au CSTB. Mais nous n'avons aucune explication scientifique valable et aucune garantie de reproductibilité.» Le Pr Robert Rosset, qui dirige un laboratoire de recherche à l'Ecole supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, reste lui aussi réservé: «Nous avons fait des essais sur des procédés magnétiques et nous avons constaté peu d'effets reproductibles, à une exception près. Il faut que le dispositif soit bien conçu: l'angle que font ses aimants par rapport au mouvement de l'eau est ainsi essentiel. Sur les systèmes électromagnétiques, nous n'avons eu aucun résultat probant.» Au laboratoire de recherche de l'Ensam (Ecole nationale supérieure des arts et métiers), on a modifié la méthode d'évaluation. «Il y a une dizaine d'années, j'aurais émis un avis très réservé sur ces appareils, explique son responsable le Pr Jean Lédion. Depuis, nous avons acquis une certitude: les dispositifs ont une action sur l'eau, ils fabriquent des germes. Certains ont d'emblée des tailles requises pour ne pas être incrustants et d'autres non. L'efficacité d'un appareil dépend aussi des caractéristiques de l'eau et de l'installation. Les eaux de surface, comme les rivières, ont, en général, une activité biologique trop variable pour être traitées. De fait, les substances organiques peuvent perturber la germination, l'entartrage est alors favorisé! Les eaux souterraines, en revanche, peuvent être traitées efficacement. Cependant, j'ai un avis favorable sur les appareils électriques, de même que sur les aimants lorsque l'eau y circule, mais j'ai des doutes sur les aimants que l'on pose sur les canalisations.» Le niveau d'efficacité des antitartre est donc aléatoire. Hors leur qualité intrinsèque, d'autres points sont à prendre en considération: composition et vitesse de circulation de l'eau, état des canalisations et chocs thermiques au niveau des éléments chauffants. Tout cela justifie ce conseil d'un connaisseur: «Achetez sous réserve d'une garantie de résultat dans les six mois.» Compte tenu de la diversité des facteurs à réunir pour qu'un appareil -même s'il est performant - soit efficace sur votre installation, c'est beaucoup plus sage !
Trois types de dispositifs antitartre:
Avec ces systèmes, un champ magnétique engendré par des aimants ou un champ électrique est introduit dans l'eau. Ce champ favorise la formation de germes de calcaire pulvérulents (sous forme de poudre). N'étant pas incrustants, ils sont en principe évacués par l'eau en mouvement au lieu de se déposer. Il existe trois catégories de dispositifs.
Le magnétique
L'eau traverse une série d'aimants permanents.
L'électromagnétique
Les ondes sont envoyées par une antenne de cuivre bobinée autour de la canalisation.
L'électrique
Un boîtier électronique envoie un signal électrique au passage de l'eau.
En ce qui concerne l'efficacité des filtres anti-tartre à doseur polyphophastes là aussi méfiance mais compte tenu du prix à l'achat, le risque à prendre reste relativement peu important par contre ils ont une efficacité certaine au niveau des personnes ayant un transit intestinal difficile!...

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