bonjour
question posée souvent et sur laquelle je ne suis jamais vraiment penché
je dois dire que cette réponse n'est pas aisée à trouver sur le net
moi j'en tire les conclusions suivantes ;
il y a 45 ans lors de l'aménagement de ma première maison en rénovation, on ne parlait pas de lame d'air ou tout au moins je n'en ai pas entendu parlé (faut dire que la notion d'isolation était relativement neuve)
les rares cas où j'ai été amené de démonter une partie d'un ouvrage, je n'ai rien constaté de particulier à part le tassement de la laine de verre par rapport à la laine de roche
ma maison devait être relativement sèche et je dois bien admettre que tous mes murs intérieurs ayant été replafonnés à l'ancienne (épaisseur variant de 8 à 12 cm) je n'ai pas eu d'isolant posés contre les murs
par le suite et par la force des chose j'ai encore isolé, des murs cette fois en laissant une lame d'air sans but précis, mais parce que le travail se présentait ainsi
la lecture sur le forum des inconvénients des uns et des autres me laisse quand même entrevoir le pourquoi de la chose
supposons un mur froid, un vide d'air, un isolant, son pare vapeur, un placo ou un lambris en finition
l'humidité intérieure du local s'évacue en traversant le lambris ou le placo, elle se heurte ensuite au pare vapeur, donc l'isolant qui se trouve derrière est donc protégé de l'humidité
prenons les choses dans l'autre sens, le mur laisse passer une certaine humidité, qui si elle est importante ruisselle et se condense au sol. L'espace entre vide entre le mur et l'isolant empêche celui ci de s'humidifier
je pense que c'est dans ce cas de figure que la lame d'air trouve toute sa raison d'être
il est conseillé de ventiler cet espace pour permettre à l'éventuelle humidité de s'évacuée
voila ce que moi j'en retiens, d'autres ont sans doute une meilleure explication
Bricoleur tout terrain, qui n'y connait pas grand chose, mais qui a une idée sur tout..... (ou presque......) L'expérience des uns n'est pas celle des autres