Bonjour
Jean Luc à oublier dans ses réponses le mélange de plâtre et de map ou PF3 que certains semblent préférer
En gros j'abonde dans le sens de ses réponses, quoique du map sur du plâtre ne me plait pas
De plus il existe plusieurs sortes de plâtre dont le map est le plus connu, pour moi en gros du map est un plâtre additionné de colle qui a pour effet de ralentir la prise et par conséquent apporter une certaine dureté lorsqu'il est utilisé en réparation
raison pour laquelle il est si difficile à poncer (c'est dû à la colle)
pour les moulage il y a le plâtre fin de Paris (qui évite l'apparition de petits creux, ne convient pas vraiment au bricolage
puis le plâtre ordinaire (plâtre de Paris), qui prend vite (idéal pour les scellements) ou pour combler de gros trous (certains maçonnent avec pour des fixations limités pour gagner du temps)
et depuis, lorsque j'ai fais plâtrer les murs chez ma fille j'ai découvert le plâtre à projeter.
C'est le plâtre que les plâtriers utilisent actuellement (silo que l'on voit sur les chantiers) et qu'ils appliquent avec une pompe contre les murs).
Cette méthode a semble t-il remplacer l'ancienne méthode de ce que nous appelons "plafonnage" en Belgique
Petit retour en arrière (mais je ne suis pas historien du bâtiment)
A une époque relativement contemporaine on fixait un lattis sur les poutres.solives/lambourdes des plafonds ou sur les parois de cloisons
On tartinai ensuite un mélange de sable de carrière, de chaux vive éteinte (pour donner du gras) d'anas (paille courte de lin) ou/et de cheveux avec du plâtre (très peu, pour accélérer la prise)
un excédent passait au travers des lattis
le tout était surfacé grosso modo puis peint avec une barbotine de chaux (les exigences n'étaient pas les nôtres)
le même mélange s'appliquait également sur les murs de briques ou de pierres (desquels ils se décollent parfois facilement) on parachevait avec une mince couche de plâtre.
voila ce que l'on appelle à tort sans doute plafonnage en Belgique.
J'ai utilisé cette technique pour refaire les mur de ma première maison, j'ai parfois ainsi remis des épaisseurs atteignant 12 cm pour récupérer le niveau vertical de mes murs (murs à colombages de la fin des années 1700) (cette épaisseur apportait en autre une certaine isolation)
Nous en avons bavé, ma femme et moi pour coller tout cela contre les murs (elle à la préparation et moi à la pose)
Une fois sec, j'ai appliqué un enduit que l'on appelle en Belgique de la Gypsine 1, puis la Gypsine 2 aujourd'hui, je suis un peu plus malin, il devait s'agir d'enduits avant la lettre (années 1974)
Comme j'étais plutôt ami avec le plâtrier en question, c'était un Irlandais qui ne savait pas prononcer mon nom, il m'appelait cacahuete au lieu de caeckelberghs et qui habitait au bout de la rue, il m'a conseillé de n'utiliser que du plâtre à projeter pour les réparations ou les travaux, la prise est plus lente suite à des additifs.
Ce n'est pas le plâtre que l'on trouve en GBS il faut aller le chercher chez de revendeurs en matériaux (plus cher certes, mais tellement plus facile à l'usage
ps : oublis de ma part, j'ai aussi vu des murs directement enduit de 2 ou 3 cm de plâtre pur avant que l'on appliquait le plâtre à projeter.
il faut toujours mouiller abondamment avant de plâtrer, sinon cela sèche trop vite
de même, il faut toujours nettoyer tout le matériel avant de refaire une tournée, car les restes jouent un rôle d'accélérateur de prise (je sais, c'est fastidieux mais c'est ainsi)
et pour le map si on ne nettoie pas tous les ustensiles entre deux préparations on obtient des cratères qu'il faudra combler ensuite
j'espère ne pas avoir dit trop d'âneries..et que vous avez compris
Bricoleur tout terrain, qui n'y connait pas grand chose, mais qui a une idée sur tout..... (ou presque......) L'expérience des uns n'est pas celle des autres