Bricoleur du Dimanche

radiateurs électriques

Par Andlou

avatar - Andlou
Apprenti bricoleur
Message(s) : 10
09/02/2022 à 22h57
09/02/2022 à 22h57

Bonjour,


j envisage de remplacer mes convecteurs classiques qui ont 15 ans.ils sont tous dans des chambres de 11 m2.je cherche des conseils ,dois je prendre des rayonnants ou à inertie?en sachant que le but est surtout de réaliser des économies d électricité. mais ont me dit que la différence de consomation est minime entre les différents produits. quelqu'un a t il un avis?

merci par avance. 

bien cordialement 

andlou.

 

 

 

 

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Réponses

Par abgech

avatar - abgech
Bricoleur
Message(s) : 93
20/02/2022 à 14h44
20/02/2022 à 14h44

Bonjour,

Que vos radiateurs aient 5, 10, 30 ou 50... ans, tant qu'ils fonctionnent, il sont bons. Le chauffage électrique a un rendement thermique de 100 %, 1 kWh électrique fourni est transformé en 1 kWh thermique, quel que soit l'âge ou la technologie du radiateur.

Rendement de 100 % ne veut pas dire bon marché, au contraire, le chauffage électrique est de loin le système le plus coûteux.

À moins de changer complètement de système de chauffage, pompe à chaleur, granulés ou autre (ce qui implique d'importants investissements) vous ne gagnerez strictement rien en changeant vos radiateurs.

Tout au plus vous aurez une meilleure sensation de confort avec des rayonnants ou à inertie, à vous de voir si l'investissement en vaut la chandelle. Alors, très éventuellement, vous pourriez descendre la température pour le même confort et donc faire des économies. Mais je suis assez sceptique.

De toute façon, c'est le portefeuille de votre fournisseur qui, au final, sera plus confortable.

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avatar - legosanstrique
Promoteur
Message(s) : 2424
25/02/2022 à 01h57
25/02/2022 à 01h57

Bonjour,

Comme l'a parfaitement bien décrit abgech, il n'existe pas en réalité de modèles de radiateurs électrique plus économiques que d'autres (1 Watt consommé = 1 Watt restitué) rien de plus ni moins quelque soit le type d'appareil.

La différence se situe effectivement dans le mode de diffusion de la chaleur selon le type de radiateur.  

Ne pas confondre non plus inertie et accumulation.

La fameux radiateur à inertie qui continue de chauffer lorsqu'il est éteint, ne fait en réalité que finir de restituer les calories qu'il a commencé à enmaganiser lors de sa mise en chauffe, il n'y a pas de mystère.

Seul, le vrai radiateur à accumulation qui stock des calories au tarif de nuit pour les rediffuser le jour et parfois même inutilement certains lendemain d'un fort redoux ou il n'y a pas vraiment besoin de chauffer !.

Ce type d'appareil peut malgré tout faire faire quelques économies sur la facture mais le principal inconvénient c'est qu'ils sont très lourds, pas moins de 200kg et souvent inesthétiques. 

L'économie de consommation électrique réside essentiellement dans la qualité d'isolation des locaux à chauffer et non pas dans le type de radiateur électrique, que bon nombre de personnes croient à tord.

Cdlt.


Avec un arbre on fabrique 1 million d’allumettes, il suffit d’une allumette pour brûler un million d’arbres.
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avatar - Nicolas76910
Promoteur
Message(s) : 2473
25/02/2022 à 13h53
25/02/2022 à 13h53

Bonjour,

Tout a été dit et juste pour compléter je dirais que la différence entre grille pain et radiateur à inertie n'est qu'une question de confort. Le grille-pain vous restituera rapidement la chaleur émise alors que celui à inertie sera plus long à restituer la chaleur. Et inversement après l'arrêt, la chaleur sera vite dissipée (le radiateur deviendra froid plus vite) sur le grille-pain alors qu'elle sera plus lente sur l'inertie.

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avatar - legosanstrique
Promoteur
Message(s) : 2424
26/02/2022 à 11h20
26/02/2022 à 11h20

Re,

Il est évident qu'un radiateur électrique de toute dernière génération doté d'une régulation électronique ultra précise, pourra éventuellement influencer sur une très légère baisse de consommation par rapport à un vieux "grille pain" à thermostat mécanique.

Inutile de se ruiner non plus dans ce genre d'appareil dont certains sont vendu à des tarifs plus que prohibitifs non justifiés et sans pour autant faire de miracle notamment en baisse de consommation.

Restons sur terre SVP.

 


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avatar - legosanstrique
Promoteur
Message(s) : 2424
26/02/2022 à 11h56
26/02/2022 à 11h56

Sans êtres trop pessimiste mais une autre réalité existe aussi dont peu de monde en parle ! Est, que tout ces radiateurs de nouvelles générations sont dotés de thermostats électroniques bourrés de composants Chinois à obsolescence programmé, c'est à dire panne quasiment assurée juste après l'échéance de fin de garantie et ceci même dans des marques connues et réputées.

Et je suis loin d'être le seul à en avoir déjà fait les frais sur plusieurs appareils dont je ne citerais pas ici, les marques pourtant bien connues.

🧐😄


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Par bricodi

avatar - bricodi
Promoteur
Message(s) : 4487
27/02/2022 à 04h54
27/02/2022 à 04h54

bonjour,        Les radiateurs fluide sont pas mal, leur effet est assez proche de celui du chauffage central, donc bon confort.  Mais il ne faut pas trop se ruiner.    

Pour les économies il faut :

- que le logement soit bien isolé (ce qui doit être le cas si le logement est équipé d'origine du chauffage électrique.

- ne pas utiliser le chauffage électrique comme un chauffage central au gaz ou au mazout.      Il faut bien comprendre que plus la résistance fonctionnera, plus on consommera.      Donc, pour les chambres, en jounée on ferme le chauffage et le soir lorsqu'on rentre, on le met en marche thermostat tout doux pour laisser monter lentement la température.  PAS de THERMOSTAT A FOND, sinon risque de gaspillage. si on met le chauffage tout doux à 18 h 30 ou même 19 heures, ça suffit.   Et pour la nuit, on règle suivant la température qu'on souhaite, on peut réduire un peu puisqu'on est sous la couette.  et le matin lorsqu'on se lève on ferme le chauffage.

 

Pour la salle de bain,  on n'y passe pas grand temps, alors, un radiateur soufflant céramique à 30 euro 750/1500 w  ou 900/1800 watts permet de chauffer très rapidement la pièce juste le temps d'utilisation de la pièce.  Vu que la durée est faible et que la dépense est en proportion de la durée, c'est très économique.

La bonne formule, c'est de chauffer aux moments utiles.  

On peut laisser la pièce principale avec le thermostat tout doux pour avoir 16° par ex si on est frileux.   Mais il faut savoir qu'en copro, si on est chauffé dessus dessous et sur les côtés, souvent on a 15° sans chauffage, ce qui fait qu'on n'a que 5° à remonter si on veut avoir 20° , alors qu'en maison particulière la température descend plus bas.

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Par efred

avatar - efred
Modérateur
Message(s) : 10070
27/02/2022 à 13h01
27/02/2022 à 13h01

Hello

 

@Bricodi,

Non, on n'arrête pas ses radiateurs pour économiser.

Non, on ne met pas ses radiateurs "tout doux", on choisit une température à atteindre.

Oui, on ne mets pas à fond car oui ça ne chauffera pas plus vite car un radiateur électrique chauffe à pleine puissance tout pendant que la consigne n'est pas atteinte.

Non, on n'éteint pas la chambre quand on se lève, on programme un abaissement de température une demi-heure, 1 heure avant le lever la pièce présentant une certaine inertie.

 

Pour ces pièces ou l'on n'est pas beaucoup, le mieux est de fermer la porte pour permettre d'y moins chauffer.

 

Ah, si, pour ceux qui ne le savent pas : 

1°C en plus c'est 7% de conso en plus.

@+


Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, alors, n'hésitez pas sur les détails...
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avatar - legosanstrique
Promoteur
Message(s) : 2424
27/02/2022 à 19h09
27/02/2022 à 19h09
efred a écrit :

Non, on n'arrête pas ses radiateurs pour économiser...

 

👍

Bonsoir.


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Par bricodi

avatar - bricodi
Promoteur
Message(s) : 4487
28/02/2022 à 01h10
28/02/2022 à 01h10

bonjour,     Et si, on arrête les radiateurs si on veut faire des économies comme le montre ce graphique (bien sûr on suppose que le logement est correctement isolé)

 

Evolution de la température lorsqu'on éteint le chauffage

Dès qu'on éteint le chauffage, la température baisse de façon exponentielle, à la façon de la décharge d'un condensateur dans une résistance (clin d'oeil aux électroniciens !). Mathématiquement, il s'agit du même modèle : la perte de chaleur est proportionnelle à l'écart de température entre la température maintenue (18°C) et celle qu'on aurait sans chauffage (10°C).

Lorsqu'on rallume le chauffage, la température remonte. Le chauffage sera alors allumé 100% du temps ("plein pot") et consommera un supplément d'énergie. Mais ce supplément sera toujours inférieur à l'énergie économisée pendant qu'il était coupé. En effet, comme la température a baissé, l'écart de température entre dehors et dedans a diminué et il s'est trouvé un laps de temps où moins d'énergie a fui à travers les murs :

   

Comparaison des dépenses énergétiques avec et sans coupure de chauffage

Les surfaces en rouge correspondent à l'énergie dépensée entre l'instant où le chauffage a été éteint et l'instant où la température était à nouveau rétablie :

   

Energie dépensée : avec et sans coupure de chauffage

Il est toujours favorable de couper le chauffage ! Pour une très courte durée, l'économie est moins visible, la température ayant moins le temps de descendre :

   

Energie dépensée : avec et sans coupure de chauffage sur une courte durée

L'économie d'énergie correspond à la différence des surfaces. Lorsque la température n'a pas eu beaucoup le temps de baisser, la surface économisée a une allure triangulaire.

   

Surface correspondans à l'économie de la coupure de chauffage

- La pente de descente est due à l'inertie thermique et à l'isolation des murs et des fenêtres : un bâtiment en préfabriqué descendra plus vite en température qu'une cathédrale. Une meilleure isolation permettra à la température de dégringoler moins vite.

 
- La pente de montée correspond à ce que le chauffage apporte à la pièce pour la réchauffer et dépend principalement de l'inertie thermique (on chauffe moins vite une cathédrale qu'un préfabriqué) et des pertes dans l'isolation (si 90% de la chaleur part déjà dehors, il ne reste que 10% pour élever la température).

Si on double la durée de la coupure du chauffage, la surface du triangle est multipliée par 4 : c'est une homothétie mathématique. L'économie d'énergie est donc proportionnelle au carré de la durée de la coupure. Ceci est valable pour les courtes durées.

Pour les très longues durées, la température intérieure et la température extérieure se rejoignent. Dans ce cas, l'économie d'énergie est simplement proportionnels a la durée de coupure de chauffage. Si on éteint le chauffage 20 jours, on économise deux fois plus que si on le coupe 10 jours.

Limites de cette démonstration
Après la coupure de chauffage, brève ou longue, le chauffage va réchauffer la pièce jusqu'à la température de consigne initiale (par exemple passer de 15°C à 18°C). Dans ce cas, la consommation d'énergie est maximale : le chauffage est allumé 100% du temps. La différence des tarifs heures pleines / heures creuses fait qu'il n'est pas toujours avantageux de couper le chauffage si on se rallume en heures pleines. Energétiquement, couper le chauffage est toujours avantageux, mais financièrement, cela dépend des heures pleines et des heures creuses pour l'électricité.Il est intéressant financièrement de rallumer le chauffage pendant les heures creuses pour que le supplément d'électricité consommé soit moins cher.

Baisser la température chez soi de 1° fait 10% d'économies
Imaginons un appartement chauffé à 18° où il ferait 8°C sans chauffage (en hiver par exemple). Dans ce cas, baisser la température de 1° revient à baisser de 10% l'écart de température entre dehors et dedans et donc la dépense d'énergie.

Au printemps, le même appartement descendrait peut-être à 14°C sans chauffage. Dans ce cas, l'écart n'est que de 4°C. C'est cet écart que le chauffage maintient en permanence. Si on baisse la température de 1°, c'est 25% d'économies !

   

Conclusion

On économise toujours de l'énergie lorsqu'on coupe le chauffage, même pour une courte durée. Cependant pour optimiser sa facture d'électricité, il faut connaître les tarifs des heures pleines et des heures creuses pour éviter de rallumer son chauffage en heures pleines si la coupure a été brève. Pour de longues absences, il est toujours préférable d'éteindre le chauffage.

Mais surtout, vivre dans 1 degré de moins, c'est 10% d'économie de chauffage !

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