Bonjour Tony le corsaire

Il y a deux manières principales de faire un « faux » plafond : avec des suspentes (et donc un plafond suspendu) fixées sur la charpente ou auto portant car désolidarisé de la charpente et rapporté sur les murs (à condition que ces parois soient porteuses).
Ces deux types de plafond sont décrits dans les grandes lignes dans les pages dédiées au plafond du
Compagnon Placo®.
Quelques recommandations et questions avant d’attaquer les travaux :
- Vérifiez ou faites vérifier la couverture du garage
- Envisagez-vous d’isoler les murs ? De changer cette porte qui n’a pas l’air très étanche à l’air
- Le garage est-il chauffé ? Y a-t-il un système de ventilation adapté (type VMC
- Si le garage n’est pas chauffé, le bénéfice sera limité et cela ne fera que freiner la pénétration du froid ou de la chaleur selon les saisons et lisser un peu les températures.
Pour être bien isolé au niveau thermique, il faut atteindre une forte résistance thermique (on parlera de R). L’épaisseur n’est pas le critère déterminant car tous les isolants n’ont pas la même performance intrinsèque. Le R recommandé pour isoler des combles aménagés est de l’ordre de 6 (mini) à 8 (et plus) pour vous donner un ordre d‘idées et une fourchette. Cela correspond par exemple à 280 mm d’une laine en lambda 35 (type
Isoconfort 35 revêtu kraft ). Pour des questions de facilité de pose, il serait préférable de privilégier de tels types de laine (à cause d’une meilleure tenue mécanique) aux laines en lambda 40 (type IBR) autorisées uniquement dans une pose à plat (plafonds, planchers de combles perdus). En fonction de la hauteur des chevrons et de la configuration de l’ensemble du garage, vous passerez en simple ou double couche d’isolant. Si double couche, une laine plus rigide (lambda 35 ou mieux encore 32) est plus facile à mettre en œuvre. Il est judicieux de la couper un à deux cm plus large que l’entraxe des chevrons afin qu’elle vienne bien se caler, s’autoporter le temps de la pose au moins, remplir les interstices et combler les irrégularités des bois de charpente.
La deuxième couche (si deuxième couche) est ensuite mise en œuvre. Si double couche et que la première est pourvue d’un surfaçage kraft (qui n’est plus considéré comme un pare-vapeur), ce dernier sera généreusement lacéré à raison d’une dizaine de fentes au m² réalisées à l’aide d’un cutter. Il existe effectivement des isolants avec des pare-vapeur intégrés (alu ou autre). Ils ne sont pas très développés ou fréquents pour le moment à ma connaissance (et pas forcément pratiques à la mise en œuvre) et réservés à des usages ponctuels, pour le moment en tous cas. Des gammes de suspentes spécifiques ont été développées type
Intégra 2 (réglables ou non) qui permettent la pose de la laine (avec des plafonds suspendus bien sûr) et celle de la membrane en étanchant également les percements générés lors de la mise en œuvre. Les lés de cette membrane doivent être jointoyés entre eux par un adhésif dédié (les rouleaux de chantier orange ou blanc ne tiennent pas dans le temps). On vient ensuite clipser des fourrures sur ces suspentes, fourrures qui permettront la pose de plaques de plâtre.
A noter que les laines de verre font le deux en un : isolation thermique et acoustique. Ça pourrait être utile pour la suite

et elles auront le meilleur rapport prix/performance.
Vous trouverez des informations complémentaires sur notre
site principalement dans les pages produits, systèmes et guides et d’ordre plus général et « grand-public) ici :
https://www.toutsurlisolation.com/ Je reste quant à moi à votre écoute et votre service si vous avez des questions.
Cordialement