Bonjour,
du point de vue juridique, les choses apparaissent relativement claires. Qu’elles soient accessibles ou non, les toitures-terrasses sont de toutes façons comprises dans la surface hors oeuvre brut (SHOB) d’un bâtiment et restent, dans les deux cas, exclues des calculs de surfaces nettes (SHON). La plupart du temps, les travaux d’aménagement ne nécessitent donc qu’une déclaration préalable (modification de l’aspect extérieur) auprès des services de l’urbanisme. Le reste est souvent affaire de négociation avec les syndicats de copropriétaires. Car avant de profiter des joies de la botanique, ceux qui lorgnent sur leur toiture devront d’abord obtenir un précieux sésame : le droit de jouissance exclusive. Il est perpétuel et ne peut être accordé qu’à la majorité des deux tiers des voix.
Dans les discussions, trois points d’accord sont inévitables.
Premièrement : le partage des responsabilités entre le syndic et le titulaire quant à l’entretien et aux réparations nécessaires ultérieurement sur l’étanchéité d’une part et, d’autre part, sur la protection circulable.
Deuxièmement : l’imputation du coût de l’enlèvement et des réinstallations de la protection en cas de réfection du c o m p l e x e (en principe le copropriétaire).
Enfin, troisièmement, les limitations d’usage de la terrasse, qu’il s’agisse du poids et de la nature des aménagements ou des interdictions éventuelles visant à préserver l’aspect extérieur de l’immeuble.
Généralement, la stratégie la plus efficace consiste à prendre en charge l’intégralité des travaux. Y compris ceux qui touchent à l’étanchéité, même si la toiture terrasse ne perd pas son caractère de partie commune. Au plan technique, outre la mise en place de garde-corps adaptés, ce genre de transformation implique pour l’étancheur de privilégier des revêtements sur plots (platelages ou dalles préfabriquées).
Contrairement aux revêtements posés à sec ou sur mortier, ils offrent l’avantage de pouvoir être implantés sur des supports à pente nulle.
Assimilés à une pièce à vivre, ces salons à ciel ouvert sont très souvent surexploités avec parfois à la clé quelques mauvaises surprises. L’inoffensif pot de géraniums laisse aujourd’hui la place à des jardinières toujours plus imposantes. Avec leurs envies de déjeuners sous la canopée et leur nouvelle passion pour
le jardinage, les propriétaires ne se contentent plus de quelques rosiers. Ils se lancent dans de véritables plantations. Conséquence : le poids des bacs explose.
Donc, un conseil, n'installez pas des jardinières trop lourde et gardez en tête que le poids peut devenir trés important et créer un désordre sur la structure.
Je vous souhaite plein de bonheur sur votre nouvelle terrasse.
Que du bonheur