Alors les normes devrait ecrire "recommandé" et non "obligation" quand il s'agit de notion de confort. Car selon la situation, cette ladite "notion de confort" devient encore moins confortable que de mettre plusieurs cables dans 1 même entrée d'un disjonteur individuel, pourtant autorisé.
Le norme ne définit que des obligations, soit pour des raison de sécurité, soit pour assurer un confort minimal adapté à un habitat moderne pour les occupants.
Reste que lors de son contrôle, un consuel ne vérifiera que la points essentiels de sécurité. Néanmoins un constructeur de logement est tenu respecter les points de confort.
Ce qui compte c'est le confort de l'occupant du logement, pas celui de l'électricien qui fait l'installation
Et de toute façon on limite à 2 le nombre de fils par borne du disjoncteur (comme dit plus haut)
Je ne vois pas en quoi la limite au nombre de disjoncteur par ID augmente le nombre de câble en entrée d'un disjoncteur individuel ?
C'est pareil pour le nb de prise mural limité à (6 ? 8 ?) pour un disjoncteur individuel 20A : dans des pieces seches, selon la situation de l'habitat où on ne peut pas tirer plus de cables, limiter ce nb de prises revient à la situation encore moins confortable de brancher plusieurs multiprises à l'usage qui est pourtant autorisé ... Or dans des pieces seches, ce n'est pas l'audiovisuel/chargeur de smarthpone/lampes/etc qui vont depasser 20A ...
Le nombre de prise dépend de la section du câble, pas du calibre du disjoncteur :
- 12 pour du 2,5² sauf cuisine
- 8 pour du 1,5²
- 6 pour le 2,5² de la cuisine
On ne vous demande pas de limiter le nombre de prise par pièce, mais le nombre de prise par disjoncteur.
Si vous voulez mettre beaucoup de prise (perso j'en ai mis 12 dans la dernière chambre que j'ai faite pour éviter les multiprises), cela augmentera juste le nombre de disjoncteurs.
Ca veut dire quoi "dans le cadre d'une mise en sécurité " ?
La mise en sécurité concerne les anciennes installation existante qu'on ne rénove pas en totalité, afin de sécuriser a minima l'installation électrique.
Cela consiste à respecter 6 exigences minimales de sécurité, en éliminant les risques identifiés sur l'installation par la mise en oeuvre des matériels et des circuits rendus nécessaires :
1- Présence d'un appareil général de commande et de protection de l'installation facilement accessible (Cet appareil permet de couper facilement l'alimentation de l'installation électrique. Le plus souvent il s'agit du disjoncteur de branchement).
2- Présence, à l'origine de l'installation, d'au moins un dispositif différentiel de sensibilité appropriée aux conditions de mise à la terre (Un dispositif différentiel détecte les fuites de courant qui s’écoulent vers la terre et coupe automatiquement le courant. En général il s’agit d’un 30mA).
3- Présence, sur chaque circuit, d'un dispositif de protection contre les surintensités adapté à la section des conducteurs (Les disjoncteurs et les fusibles protègent les conducteurs électriques de l’installation des échauffements anormaux du fait de surcharges ou de court-circuit).
4- Présence d'une liaison équipotentielle et respect des règles liées aux zones dans chaque local contenant une baignoire ou une douche (Dans ces locaux, la présence d’eau aggrave fortement le risque d’électrocution. Ceci impose de limiter l’équipement électrique au voisinage de la baignoire ou de la douche et de relier entre eux les éléments métalliques accessibles).
5- Absence de tout risque de contact direct avec des éléments sous tension pouvant entrainer l’électrocution et de tout matériel vétuste ou inadapté à l’usage (Des appareillages : prises de courant, interrupteurs… récents évitent tout risque d’électrisation voire d’électrocution).
6- Conducteurs protégés par des conduits, moulures ou plinthes en matière isolante (Les fils doivent être mis sous conduits, plinthes, moulures en matière isolante pour éviter leur dégradation).
A noter que ce sont à peu près ces 6 points qui sont repris dans le diagnostic obligatoire de l'installation électrique en cas de vente ou la location d'un logement de plus de 15ans.
A ne pas confondre avec une mise en conformité ou mise au norme qui consiste à rendre une installation conforme à la norme NF C 15-100 en vigueur comme exigé dans un logement neuf.
Sauf à faire une rénovation totale (dépose complète de l'ancienne installation pour en refaire une à neuf), c'est souvent illusoire de faire une mise aux normes complète dans de l'existant. Mais on peut essayer de s'en rapprocher au maximum, sachant que de toute façon la norme n'est pas rétroactive