Bonjour.
J'ai résolu un tel problème en copro.
La première analyse à faire est statistique : si les conditions d'engraissement n'ont pas changé notablement au long de ces 10 ans, il suffirait de programmer le prochain curage dans 10 ans : avec une bonne marge de sécurité, dans 8 ans me paraîtrait bien.
La seconde analyse est d'effectuer la surveillance annuelle de l'évolution d'encrassement, normalement visible dans le ou les regards, environ 3 mois avant chaque AG de façon à mettre le curage au budget prévisionnel.
La troisième analyse suppose plus de compétence ou de bon sens : l'état de ce ou ces regards est-il bon, ou sa dégradation ne favorise-t'il pas l'obstruction progressive par les graisses ? Mon examen m'avait conduit à faire réparer 3 des 4 regards, en raison du déchaussement du tuyau d'amenée, et à faire modifier et former les fonds pour éviter le stockage des effluents qui, par leur basse température, figeaient et aggloméraient les matières grasses.
Je finirai par réagir à "on va responsabiliser le restaurateur" : ce ne peut être qu'une négociation avec lui, en particulier s'il est là depuis longtemps. Le moyen terme à obtenir me paraît être d'obtenir qu'il participe à hauteur de 50% du coût du curage dans la périodicité qui paraîtrait raisonnable selon mes deux premières analyses. La négociation serait à faire entériner par l'AG pour que la solution soit pérenne. Et si le restaurateur devait changer, le C.S. devrait être vigilant pour que cet accord soit bien noté par le notaire. Y être attentif aussi si le restaurateur est locataire des murs, en cas de changement de locataire...
A vous de discuter ...
Salut !